C’est encore réalisable – mais il faut prendre des mesures urgentes pour éviter une catastrophe.

Tel est le verdict sans appel concernant la possibilité de limiter le réchauffement climatique à 1,5 °C dans les décennies à venir, au terme de la conférence sur le climat COP26 qui s’est tenue au mois de novembre à Glasgow, au Royaume-Uni.

Selon les commentateurs que l’on choisit d’écouter, le forum a atteint autant d’objectifs qu’il était humainement possible d’atteindre, ou presque aucun. Une telle polarisation est peut-être inévitable lorsque nous traitons de la politique mondiale autour de l’avenir de notre seule et unique planète.

Ce qui ne fait aucun doute, cependant, c’est que les résolutions issues de la COP26 représentent des progrès – des progrès sans précédent – même si la tendance devra être renforcée pour garantir un monde durable et vivable pour tous.

Au niveau mondial, l’action est menée de façon bien plus urgente qu’à la suite de l’Accord de Paris de 2015 – le précédent traité international sur le changement climatique. Bien qu’une limite d’augmentation de la température avait alors été fixée à 1,5 °C, les engagements individuels des pays ont ensuite été jugés insuffisants, et l’efficacité de l’accord a été enrayée par l’absence de conditions juridiquement contraignantes.

Bien que les six années d’inaction qui se sont écoulées depuis aient rendu l’objectif de 1,5 °C pour le moins fragile, la COP26 répond à bon nombre de ces critiques par une série d’annonces de politiques concrètes qui auront un effet tangible sur les températures mondiales.

Nous ne devrions pas être entièrement surpris par cette nouvelle mise au point.

Le monde de 2021 est subtilement, mais significativement différent du monde de 2015. Des personnalités ont fait leur apparition pour donner la parole à ceux qui sont généralement privés de toute influence politique, y compris les jeunes et les moins aisés.

Des pays de tous les niveaux économiques ont subi des phénomènes météorologiques extrêmes répétés, faisant passer le débat du domaine de l’hypothèse à celui de la réalité quotidienne. Lorsque la COP26 s’est réunie, le monde ne se contentait pas de regarder… mais s’attendait à des résultats.

À ce titre, la COP26 a tracé une limite à ne pas dépasser, et représente le moment où divers pays du monde se sont réunis pour déclarer une offensive coordonnée contre le changement climatique.

Une série de décisions importantes prises à Glasgow a permis d’attirer clairement l’attention sur l’urgence pour l’environnement.

Points forts d’une conférence qui change la donne

Le charbon, responsable de 40 % de toutes les émissions de CO2, a donné lieu à certaines des négociations les plus exaltées de la COP26.[1] Au grand soulagement de nombreuses nations vulnérables, les participants sont sortis de la conférence avec la ferme intention de réduire la dépendance mondiale à l’égard de ce combustible fossile très polluant.

Une grande partie de l’Europe et l’Amérique du Nord ont accepté de mettre fin à leur soutien financier à des projets d’exploitation de combustibles fossiles à l’étranger dans un délai de 12 mois, ce qui vient s’ajouter à l’engagement récent de la Chine de cesser de financer des projets de charbon étranger.

Bien que la formulation de l’accord ait été modifiée en fin de journée, pour passer de « l’élimination progressive » du charbon à sa « réduction progressive », le pacte « sonne le glas » du charbon, selon le Premier ministre britannique Boris Johnson.[2]

Mais tout comme le charbon n’est pas responsable à 100 % du réchauffement de la planète, son déclin ne peut pas non plus résoudre le problème à lui seul.

Le méthane, plus de 80 fois plus dangereux que le CO2 en tant que gaz à effet de serre, a également une part de responsabilité considérable. En effet, l’élimination du méthane a été identifiée par les Nations unies comme le moyen le plus rapide de ralentir le réchauffement durant la présente décennie, et permettrait d’éviter 0,2 °C de réchauffement global d’ici le milieu du siècle.[3]

Plus de 100 pays (y compris les principaux émetteurs que sont le Canada, le Brésil et le Nigeria) ont opportunément signé un Pacte mondial sur le méthane[4] durant le sommet, promettant de réduire les émissions de méthane de plus de 30 % au cours de la prochaine décennie.

Les arbres, qui sont l’instrument de la nature pour éliminer le CO2 de l’atmosphère, seront davantage protégés après la COP26.

Déforestation – plus de 100 pays, qui représentent 85 % des forêts du monde – y compris le Brésil, berceau de la forêt tropicale amazonienne, un enjeu crucial – se sont engagés à stopper et même à inverser la déforestation d’ici 2030.[5]

Cet engagement est soutenu par 19,2 milliards USD de fonds publics et privés, dont une partie servira à lutter contre les incendies de forêt, à soutenir les communautés autochtones et à restaurer les terres endommagées.

À la surprise générale, les deux plus grands pollueurs du monde que sont les États-Unis et la Chine, si souvent rivaux sur le plan géopolitique, ont fait une déclaration commune annonçant qu’ils travaillerons ensemble au cours de la prochaine décennie à l’élaboration de stratégies visant à limiter une hausse de température à 1,5 °C.[6]

Les dirigeants respectifs Joe Biden et Xi Jinping ont accepté de travailler ensemble sur les fronts de la décarbonisation mutuelle, de la lutte contre le méthane et de la transition vers une énergie propre.

Cette démonstration inattendue de solidarité a été décrite par le secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, comme « un pas important dans la bonne direction »[7].

L’autre grande avancée de la conférence s’est concentrée sur l’aide apportée aux pays les plus pauvres pour qu’ils puissent passer à l’énergie verte et atténuer les impacts du changement climatique. Il s’agit habituellement d’un point de discorde, les économies développées frôlant l’hypocrisie en exhortant les pays en développement à éviter les combustibles fossiles alors que ceux-ci ont assuré leur propre ascension au cours des générations passées.

Un fonds de mille milliards de dollars envisagé à partir de 2025 devrait donc permettre de compenser en partie ce déséquilibre.[8] Les points forts du fonds comprennent :

  • Les États-Unis s’engagent à verser 11,4 milliards USD par an d’ici 2024
  • Le Japon offrira 10 milliards USD au cours des cinq prochaines années pour réduire les émissions en Asie
  • Le Royaume-Uni double son financement climatique pour atteindre 11,6 milliards USD au cours des quatre prochaines années
  • Le Canada double son financement climatique pour atteindre 5,3 milliards USD sur la même période.

Les pays en développement pourront recourir à ces fonds pour construire des défenses côtières, concevoir des systèmes agricoles résistants à la sécheresse ou investir dans des sources d’énergie renouvelables telles que l’énergie hydraulique, éolienne et solaire.

Une subvention internationale de 8,5 milliards de dollars a également été dévoilée pendant la conférence pour aider l’Afrique du Sud, l’un des plus grands pollueurs au charbon au monde, à stimuler l’utilisation des énergies renouvelables et à arrêter de brûler les combustibles fossiles.[9] Une telle proactivité est judicieuse d’un point de vue financier, étant donné que chaque centime investi dès aujourd’hui pour compenser le réchauffement de la planète permettra d’éviter plus tard des coûts beaucoup plus importants si le changement climatique n’est pas maîtrisé.

Dans le secteur privé, près de 500 banques, assureurs et fonds de pension ont accepté de concentrer leurs 130 milliards USD d’actifs investis (environ 40 % du total mondial) sur les technologies propres et les énergies renouvelables, alignant ainsi leurs priorités d’entreprise sur les objectifs de zéro émission en 2050.[10]

La COP26 a également démontré le pouvoir de l’innovation interculturelle, l’Inde et le Royaume-Uni ayant lancé un projet conjoint visant à créer un réseau solaire reliant des pays du monde entier.[11] L’initiative « Green Grids » pourrait permettre de transférer l’énergie solaire d’un pays à l’autre en fonction du lever et du coucher du soleil, ce qui garantirait une énergie verte 24 heures sur 24, même la nuit.

Avec un tel foisonnement d’accords et d’idées originales, pourquoi tout le monde n’a-t-il pas applaudi les évolutions majeures de la COP26 ? Est-ce que l’ampleur du problème pourrait l’emporter sur les résolutions les plus spectaculaires convenues à Glasgow ?

Le manque de moyens signifie que la contre-offensive ne fait que commencer

Au grand dam de bien des personnes, la COP26 n’a finalement pas réussi à obtenir suffisamment de contributions déterminées à l’échelle nationale pour limiter l’augmentation du réchauffement de la planète à 1,5 °C ou moins.

Et ce, malgré un rapport récent du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), soulignant que le dépassement de 1,5 °C entraînera des effets irréversibles comme l’accélération de la fonte des calottes glaciaires, l’extinction de différentes espèces, l’inondation de petites îles et de zones côtières, ainsi que des sécheresses, des inondations, des vagues de chaleur et des tempêtes extrêmes et fréquentes.[12]

Il s’agit d’une question particulièrement délicate étant donné que les souffrances climatiques futures auront des répercussions disproportionnées, la conférence ayant révélé qu’une augmentation de 1,5 °C de la température mondiale entraînerait en réalité une augmentation de 3 °C dans certaines régions d’Afrique.[13]

Plusieurs parties de l’accord n’ont pas bénéficié de la participation de membres clés. Le programme visant à réduire les émissions de méthane de 30 % d’ici 2030, par exemple, ne bénéficie pas actuellement du soutien des grands émetteurs que sont la Chine, la Russie et l’Inde.[14]

Malgré l’abandon des combustibles fossiles au niveau mondial, la Chine a extrait un volume record de 12 millions de tonnes de charbon en une seule journée, et ce, pendant la conférence de novembre.[15]

Dans le monde entier, d’importantes réductions des émissions sont toujours nécessaires pour limiter le réchauffement de la planète à 1,5 °C. Même si les différents engagements annoncés lors de la COP26 sont respectés sans dérapages ni « greenwashing », les chiffres actualisés concernant le changement climatique indiquent une hausse probable de la température allant jusqu’à 2,4 °C au cours de ce siècle, soit bien plus que le seuil de sécurité relatif de 1,5 °C.[16]

Les responsables politiques comme les scientifiques savent qu’une hausse de la température de 2,4 °C n’est pas viable et c’est pourquoi le véritable aboutissement de la COP26 pourrait ne pas être une résolution particulière adoptée lors de la conférence, mais plutôt une graine semée pour plus tard. Les 197 signataires du Pacte de Glasgow pour le climat – tel est l’intitulé du traité de la COP26 – ont convenu de se réunir à nouveau l’année prochaine lors de la COP27 en Égypte et de présenter au monde entier des objectifs actualisés en matière d’émissions qui, nous l’espérons, rapprocheront le monde de l’objectif idéal de 1,5 °C.

Ainsi, la COP26 ne peut être considérée comme un aboutissement, mais plutôt comme un tremplin vital.

Qu’est-ce qui peut nous aider à combler l’écart entre la réussite et l’échec ? À cet égard, le secteur privé a un rôle vital à jouer.

Le secteur privé contribue à maintenir l’objectif des 1,5 °C

Bien qu’il s’agisse sans aucun doute d’une étape positive que les établissements financiers se soient engagés à investir des milliards de dollars d’actifs dans des programmes promouvant des résultats « zéro émissions », le secteur privé est bien plus qu’un simple vecteur de distribution de fonds : il peut également être un incubateur d’innovation et un terrain d’essai pour les nouvelles technologies.

Les entreprises privées comme Abdul Latif Jameel peuvent orienter les investissements des entreprises et des gouvernements vers des solutions visant à lutter contre le changement climatique et accélérer une reprise verte. Des organisations comme le Clean, Renewable and Environmental Opportunities Syndicate (CREO Syndicate), dont Fady Jameel est membre, contribuent déjà à changer les mentalités et à explorer les possibilités d’investissements privés sur le marché de l’investissement durable.

Comme l’explique le CREO dans un livre blanc : « L’intérêt général pour l’investissement durable s’accroît à mesure que de nombreux investisseurs institutionnels et grandes fortunes réévaluent leur exposition aux combustibles fossiles et que le discours politique sur les risques climatiques prend de l’ampleur. »

Abdul Latif Jameel est l’une des entreprises à la pointe en matière d’éco-innovation et d’action climatique, comme le souligne notre article d’Abdul Latif Jameel Perspectives, qui fait partie d’une série d’articles de présentation examinant comment les activités de la famille Jameel s’alignent et contribuent aux Objectifs de développement durable des Nations unies.

Garantir une énergie propre et abordable pour tous constitue l’un de nos objectifs d’entreprise, un objectif que nous nous efforçons d’atteindre au quotidien et de soutenir avec un engagement ambitieux.

À travers notre entreprise phare d’énergie renouvelable Fotowatio Renewable Ventures (FRV), nous gérons un portefeuille en constante expansion de projets d’énergie propre à travers le Moyen-Orient, l’Australie, l’Europe et l’Amérique latine.

Cependant, l’énergie renouvelable traditionnelle ne nous mènera pas très loin. Pour être vraiment durable, elle doit pouvoir fournir de l’électricité jour et nuit, et c’est là que les batteries entrent en jeu, car elles permettent de fournir de l’énergie à un réseau même lorsque le soleil ne brille pas ou que le vent souffle.

Daniel Sagi-Vela
Daniel Sagi-Vela
Directeur général, FRV

FRV dispose d’une équipe dédiée, FRV-X, qui se concentre sur les technologies énergétiques avancées, comme le stockage sur batterie. Ses solutions innovantes de stockage d’électricité assureront une énergie verte 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 pour toutes les communautés que nous servons avec un projet phare déjà opérationnel à Holes Bay, dans le Dorset, et Contego, dans le Sussex, au Royaume-Uni, et un autre, qui sera le plus important au Royaume-Uni, à Clay Tye, dans l’Essex, actuellement en cours de développement.

« Nous sommes fiers d’être au cœur de la bataille, de faire avancer une vision vers un nouveau paysage énergétique mondial, et de transférer les compétences, les connaissances et les meilleures pratiques mondiales aux communautés dans lesquelles nous opérons », déclare Daniel Sagi-Vela, PDG de FRV.

Nos autres investissements de recherche traduisent une approche holistique visant à atténuer les défis de la vie dans un monde confronté au changement climatique.

L’équipe d’Almar Water Solutions se consacre à la gestion complète du cycle de l’eau, en produisant de l’eau pour la consommation humaine et industrielle grâce à des technologies innovantes telles que des usines de dessalage et de traitement.

Le laboratoire des systèmes d’eau et d’alimentation du Massachusetts Institute of Technology, J-WAFS, co-fondé par Community Jameel en 2014, mène des recherches sur des techniques pour assurer un approvisionnement sûr, régulier et écologique de ressources vitales pour une population en constante expansion. Une autre collaboration entre Community Jameel et le Massachusetts Institute of Technology, le Laboratoire d’Action Contre la Pauvreté Abdul Latif Jameel (J-PAL), vise à réduire la pauvreté dans le monde en veillant à ce que les personnes les plus touchées par des problèmes tels que le changement climatique bénéficient de l’élaboration de politiques fondées sur la science.

Également lors de la COP26 à Glasgow, Community Jameel et ses partenaires ont participé à une série de réunions pour réaliser des progrès dans les domaines clés de l’adaptation au changement climatique, notamment la sécurité alimentaire et la santé.

Jameel Observatory

L’Observatoire Jameel pour une action rapide en matière de sécurité alimentaire et CLIMAVORE, un projet réalisé par les nominés au Prix Turner 2021, Cooking Sections, ont organisé une réunion à Goals House à Glasgow sur l’impact du changement climatique sur la sécurité alimentaire dans les communautés vulnérables, et sur la manière dont les systèmes alimentaires affectent le climat. Parmi les intervenants figuraient Elizabeth Adobi Okwuosa, responsable de recherche et agronome pédologue chez Kenya Agricultural and Livestock Research Organisation (KALTRO) ; Kundhavi Kadiresan, directrice générale pour l’engagement et mondial l’innovation chez CGIAR ; Gwen Hines, PDG, Save the Children ; le professeur Alan Duncan de l’Université d’Édimbourg et l’International Livestock Research Institute (ILRI) ; le professeur Julie Fitzpatrick OBE, conseillère scientifique en chef du gouvernement d’Écosse ; Alon Schwabe et Daniel Fernandez Pascual de Cooking Sections ; et le directeur de Community Jameel, George Richards.

Professor Julie Fitzpatrick OBE

Dans le pavillon saoudien, Community Jameel et AEON Collective ont co-animé une table ronde pour partager les résultats intermédiaires d’une étude en cours sur l’impact du changement climatique sur la santé dans la région du Golfe. Modéré par la princesse Mashael AlShalan, avec les observations de Fady Jameel, le panel incluait le professeur Elfatih Eltahir, directeur du groupe de recherche Eltahir au Massachusetts Institute of Technology ; Claire Walsh de J-PAL ; Greg Sixt, de J-WAFS au Massachusetts Institute of Technology ; Ana Margarida Costa, de l’Université pour la science et la technologie King Abdullah (KAUST), et Maimoonah Al Khalil, directrice de l’Observatoire national des femmes, Université Princess Nourah.

La COP26 indique la route à suivre

Fady Jameel
Fady Jameel,
président délégué et vice-président d’
Abdul Latif Jameel

La crise climatique est une menace pour la pérennité de notre mode de vie, voire de notre espèce. C’est un problème qui nous concerne tous, quels que soient notre niveau de revenus et l’endroit où nous vivons.

Les experts s’accordent à dire que les émissions doivent être réduites de près de la moitié durant la présente décennie pour respecter l’objectif fixé par la COP26, celui d’un réchauffement de maximum 1,5 °C par rapport aux niveaux préindustriels.[17] Heureusement, la conjoncture et l’économie sont de notre côté, car de récentes données démontrent que, dans de nombreux pays, les énergies renouvelables sont désormais moins chères que les combustibles fossiles.[18]

« La COP26 n’a peut-être pas répondu à toutes les attentes des scientifiques et des défenseurs du climat présents à Glasgow, mais cela n’a jamais été une attente réaliste. Malgré certains revers, c’est indéniablement un meilleur résultat que prévu, et il constitue un puissant tremplin pour des engagements environnementaux plus stricts dans un avenir proche » a déclaré Fady Jameel, président délégué et vice-président, Abdul Latif Jameel.

« Les engagements nationaux, auxquels s’ajoute le pouvoir des capitaux privés, peuvent nous rapprocher de cet objectif complexe de limiter le réchauffement à 1,5 °C. La COP26 a marqué le début de ce voyage. C’est maintenant à nous tous de faire en sorte que nous atteignions notre but ultime. »

[1] https://www.bbc.co.uk/news/science-environment-56901261

[2] https://www.bbc.co.uk/news/uk-59284505

[3] https://www.independent.co.uk/climate-change/news/cop26-glasgow-pact-alok-sharma-b1956560.html

[4] https://ec.europa.eu/commission/presscorner/detail/en/statement_21_5766

[5] https://www.bbc.co.uk/news/science-environment-59088498

[6] https://www.bloomberg.com/news/articles/2021-11-10/draft-urges-nations-to-tighten-2030-climate-goals-cop26-update

[7] https://unric.org/en/un-secretary-general-encouraging-signs-in-glasgow-but-not-enough-2/

[8] https://www.bbc.co.uk/news/57975275

[9] https://www.pv-magazine.com/2021/11/02/south-africa-gets-8-5-billion-to-phase-out-coal-boost-renewables/

[10] https://www.bbc.co.uk/news/business-59143027

[11] https://www.independent.co.uk/news/india-scotland-glasgow-france-paris-b1948542.html

[12] https://www.ipcc.ch/report/sixth-assessment-report-working-group-i/

[13] https://www.theguardian.com/environment/2021/nov/15/ratchets-phase-downs-and-a-fragile-agreement-how-cop26-played-out

[14] https://www.bbc.co.uk/news/science-environment-56901261

[15] http://www.news.cn/english/2021-11/11/c_1310305399.htm

[16] https://www.weforum.org/agenda/2021/11/cop26-everything-to-know-about-the-climate-change-summit-on-10-november/

[17] https://www.theguardian.com/environment/2021/nov/09/cop26-sets-course-for-disastrous-heating-of-more-than-24c-says-key-report

[18] https://www.theguardian.com/environment/2021/jun/23/most-new-wind-solar-projects-cheaper-than-coal-report