Les voitures sont arrivées à la croisée des chemins, et il n’y a aucun doute sur la direction qu’elles vont prendre. L’avenir est écologique. Les ventes de véhicules électriques (VE) ont atteint 10 millions d’unités en 2020, soit une hausse de 43 % par rapport à l’année précédente, ce qui représente une augmentation étonnante de 70 % de la part de marché.[1]

Selon certaines prévisions, plus de 200 millions de véhicules électriques devraient circuler dans le monde d’ici 2030.[2] Parallèlement, la chute du CTP (coût total de possession) pour les véhicules à l’hydrogène, qui devraient devenir moins coûteux que les véhicules électriques à batterie d’ici 2026[3], ne fera qu’accroître le phénomène et finira par faire disparaître les modèles à moteur à combustion interne (CI).

Ce qui est moins clair – ou du moins, bien moins médiatisé – c’est l’évolution future de l’expérience de conduite elle-même. L’onde sismique ne va pas seulement concerner la mécanique, les matériaux et les carburants. Pensons aussi à l’interaction du conducteur avec la machine, alors que l’intervention humaine cède progressivement le pas au cerveau intégré de la voiture.

L’avenir est « intelligent ». D’accord, c’est peut-être un cliché suranné de la technologie. Alors, pour ce qui est des véhicules, qu’est-ce que l’intelligence implique réellement pour vous, pour moi et pour tous ceux qui connaissent l’expérience de plus en plus dépassée du « rétro, cligno, manœuvre » ?

Les jours du conducteur sont-ils comptés ?

Penchons-nous d’abord sur ce qui est peut-être l’expression ultime des véhicules « intelligents » : la conduite autonome.

Ces systèmes vont des aides légères au conducteur aux pilotes automatiques complets qui permettent de « s’asseoir et de profiter du voyage ». À des fins de standardisation, l’industrie a elle-même divisé ces systèmes en six catégories :[4]

  • Niveau 0 : Émettre des avertissements et offrir une aide intermittente, du freinage d’urgence aux alertes d’angle mort.
  • Niveau 1 : Aide à la direction OU au freinage/accélération, telle que le centrage de voie OU le régulateur de vitesse adaptatif (ACC).
  • Niveau 2 : Aide à la direction ET au freinage/accélération, telle que le centrage de voie ET le régulateur de vitesse adaptatif.
  • Niveau 3 : Conduite autonome dans certaines conditions, comme dans les embouteillages.
  • Niveau 4 : Conduite autonome dans certaines conditions (ne nécessitant pas l’utilisation des pédales ou du volant).
  • Niveau 5 : Conduite entièrement autonome dans toutes les conditions.

Peu de voitures actuellement disponibles à l’achat dépassent le seuil du niveau 2, bien que plusieurs essais au niveau 3 soient en cours dans des conditions contrôlées, et que des essais de véhicules privés de niveau 4 sur les routes principales pourraient être autorisés d’ici 2024 ou 2025. Pourtant, les constructeurs qui anticipent l’éventuelle conquête des routes par les voitures autonomes produisent déjà des véhicules qui commencent à redéfinir le concept même de la conduite.

Prendre la direction d’un avenir plus intelligent

Le partenaire automobile de longue date d’Abdul Latif Jameel, Toyota Motor Corporation, est un pionnier renommé dans le secteur de la mobilité.

La marque développe actuellement une approche à deux volets de la technologie de conduite automatisée. Sa plate-forme de sécurité active Guardian vise à « combiner en toute sécurité le contrôle du véhicule entre le conducteur et un système d’IA, en partageant les rôles pour tirer le meilleur parti de leurs compétences[5] », un système qu’elle appelle « contrôle mixte de l’enveloppe ».

La deuxième approche qu’elle développe, « Chauffeur », est une technologie de conduite autonome qui permettra à un véhicule de fonctionner seul sans surveillance humaine ni responsabilité de secours. Elle s’adresse aux personnes « qui ne peuvent pas ou choisissent de ne pas conduire en raison de leur âge, d’une infirmité ou pour toute autre raison », et elle est conçue pour utiliser des systèmes d’intelligence artificielle (IA) afin d’exécuter complètement la fonction de conduite (similaire aux niveaux 4 et 5 de la SAE).[6]

En outre, par l’intermédiaire de sa société de capital-risque Toyota Ventures, elle finance des recherches de pointe sur les types de technologies interconnectées qui contribueront à façonner nos vies. Apex.AI, par exemple, développe des solutions logicielles certifiées pour les systèmes de mobilité autonomes tels qu’Apex.OS, construit sur le système d’exploitation robotisé. Dans le même temps, Nauto crée une plateforme d’apprentissage du comportement des conducteurs en temps réel et basée sur l’IA, qui analyse des milliards de points de données pour prédire et prévenir les situations à haut risque comme la distraction au volant. Dans l’esprit de Toyota, la mobilité n’est qu’une facette d’une vision plus large qui englobe également la robotique, les villes intelligentes, l’intelligence artificielle, l’énergie, etc.

RIVIAN, un nouveau venu qui bouscule le secteur et dans lequel la famille Jameel a été l’un des premiers investisseurs, se positionne également à l’avant-garde des technologies futures. L’entreprise développe actuellement un système de charge par l’IA qui pourrait aider ses batteries à durer jusqu’à trois fois plus longtemps que les alternatives traditionnelles. Ses véhicules enrichis de logiciels sont dotés de plusieurs systèmes préinstallés qui peuvent être mis à jour de la même manière que les applications pour téléphones portables et qui régissent des fonctionnalités telles que la surveillance du conducteur, la télématique, la gestion thermique et l’assistance au conducteur mains libres.

RIVIAN est loin d’être le seul fabricant de nouvelle génération à prendre le pouls de la technologie intelligente. Le pionnier du secteur, Tesla, propose une série de systèmes avancés d’aide à la conduite (ADAS) via sa technologie Autopilot, qui atteint actuellement le niveau 2 d’automatisation. Ces systèmes comprennent un régulateur de vitesse sensible au trafic, le centrage de voie automatique, le changement automatique de voie, le stationnement automatique et la navigation semi-autonome sur les autoroutes à accès limité. En fin de compte, l’objectif est d’atteindre une automatisation de niveau 4, et même de niveau 5.

La technologie Super Cruise de Cadillac en action. Crédit photo © Cadillac.

Les constructeurs classiques investissent massivement pour suivre le rythme de ces marques révolutionnaires. La technologie Super Cruise de Cadillac, disponible via ses modèles CT6 2018-2020, CT4 2021-2022, CT5 et Escalade, et les modèles LYRIQ 2023 à venir, prétend offrir la première véritable technologie d’aide à la conduite mains libres pour les routes compatibles.[7] Elle utilise un positionnement précis en temps réel, des caméras, des capteurs et des données cartographiques LiDAR pour aider à détecter les virages, et peut effectuer des changements de voie à la demande. À ce jour, plus de 7 millions de kilomètres de conduite Super Cruise ont été enregistrés.

Les modèles Golf et Passat de Volkswagen sont désormais équipés d’un contrôle automatique de la distance, permettant de maintenir non seulement des vitesses prédéfinies, mais aussi les distances de sécurité par rapport aux véhicules environnants. Les systèmes de radar et de caméra intégrés réagissent aux panneaux de signalisation, en détectant automatiquement les changements des limites de vitesse.[8]

BMW espère lancer son premier véhicule autonome de niveau 3 (dans des conditions routières limitées) courant 2022, avec sa berline Série 7. Cette technologie est une combinaison matériel-logiciel capable de traiter les données 20 fois plus vite que les BMW actuelles, soutenue par le logiciel ADAS de son partenaire Mobileye.[9]

En parallèle, Audi a dévoilé ses véhicules autonomes Audi Q8 dans la ville de Wuxi, en Chine. Il s’agit de la première démonstration au monde de conduite autonome sur des routes publiques avec la communication V2X (Véhicule-à-Tout).[10] En tant que ville intelligente en plein essor, Wuxi constitue une base de test idéale pour les véhicules autonomes de haut niveau : le freinage automatique en réponse à d’autres véhicules et aux piétons, l’évitement des véhicules d’urgence et la synchronisation avec le service de feux de circulation véhicule-à-infrastructure (V2I).

Audi a dévoilé ses véhicules autonomes Audi Q8 dans la ville de Wuxi, en Chine. Il s’agit de la première démonstration au monde de conduite autonome sur des routes publiques avec la communication V2X (Véhicule-à-Tout). Crédit photo © AUDI

Encore au stade conceptuel, Audi a dévoilé d’autres projets de véhicules autonomes, tant dans les segments du luxe que du sport. Grandsphere, son concept de luxe, comporte des commandes qui se replient pour laisser place à des sièges de style salon à l’avant.[11] Le modèle sportif Skysphere, en revanche, augmente la longueur de sa carrosserie de 25 cm lorsqu’il passe du mode humain au mode autonome.[12]

Avec un tel éventail de technologies à l’horizon, il est peu surprenant que l’industrie soit promise à un formidable essor. Le marché des voitures autonomes, estimé à 1,64 milliard USD en 2021, devrait atteindre plus de 11 milliards USD d’ici 2028.[13] Et ce n’est évidemment que le début.

Les robots-taxis à la pointe du progrès

Selon les observateurs du secteur, c’est à partir du niveau 4 que les choses deviennent vraiment intéressantes. Ce niveau d’automatisation nécessite rarement l’intervention d’une personne pour le fonctionnement du véhicule, donnant ainsi la liberté aux passagers de se livrer à d’autres activités que la surveillance de la route.

Les déploiements à grande échelle de véhicules de ce niveau de sophistication ne devraient pas commencer avant le milieu des années 2020 et seront, dans un premier temps, limités à des marchés favorables à la technologie comme les États-Unis et la Chine. Le camionnage automatisé pour l’industrie logistique pourrait suivre peu de temps après.[14]

Les essais à petite échelle sont toutefois une tout autre affaire. Au niveau mondial, une communauté dynamique de start-ups technologiques prend déjà les devants et place la barre plus haut pour des véhicules véritablement autonomes.

Par exemple, Motional, basée aux États-Unis et soutenue par Hyundai, a commencé les essais de niveau 4 sur routes publiques l’année dernière. Ses robots-taxis à Las Vegas ont pour objectif d’être entièrement autonomes d’ici 2023, avant d’être déployés à travers les États-Unis.[15]

La société de logiciels de conduite autonome Argo AI mise sur l’essor de la conduite autonome en établissant un partenariat avec le géant de l’industrie, Ford. En décembre 2021, la première flotte de véhicules autonomes de Ford, nécessitant pour le moment la présence de conducteurs de sécurité, a été lancée à Miami, en Floride, sur le réseau de covoiturage Lyft.[16] En cas de succès, l’objectif est d’étendre les véhicules contrôlés par l’IA à d’autres États américains en 2022.

Waymo , financée par Google, propose déjà un service de transport sans chauffeur, Waymo One, sur des routes désignées dans la banlieue de Phoenix, en Arizona, et effectue actuellement des essais à San Francisco.[17]

Véritable ville intelligente, San Francisco accueille également la société Cruise, propriété de General Motors[18], dont le service de taxis sans chauffeur a été ouvert au public en février 2022 après des tests poussés tout au long de l’année 2021. Plus loin, en Chine, AutoX, soutenue par Alibaba, est devenue la première société du pays à déployer des robots-taxis sans chauffeur, et exploite actuellement des flottes dans certaines zones de Shenzhen, Guangzhou, Shanghai et Pékin.[19][20]

Bien que l’élan soit résolument en faveur de la conduite autonome, des ralentisseurs métaphoriques se profilent à l’horizon et pourraient ralentir la vitesse d’adoption.

Les équipementiers et les jeunes entreprises technologiques d’Amérique du Nord, d’Europe et d’Asie-Pacifique interrogés ont mis en évidence trois sujets de préoccupation potentiels : le manque de synergie réglementaire, les lacunes technologiques et la demande des clients.

  • Réglementation : Les preuves de la discordance des réglementations s’accumulent déjà. Un certain nombre de pays européens établissent des lois de manière indépendante plutôt que de coordonner leurs efforts ; en Chine, des réglementations divergentes émergent au sein des différentes municipalités.
  • Technologie : Une nouvelle évolution des logiciels de perception, de prédiction et de prise de décision, nécessitant probablement plusieurs milliards de dollars d’investissements supplémentaires, est jugée nécessaire pour le lancement généralisé de véhicules de niveau 4 et plus.
  • Demande : Chaque accident impliquant un véhicule autonome reçoit une attention médiatique disproportionnée par rapport aux accidents impliquant des conducteurs humains.

Étant donné que le choix du client dictera en fin de compte la rapidité du succès des technologies intelligentes, la course est lancée pour faire basculer l’opinion publique en améliorant une caractéristique avant toutes les autres : la sécurité.

Des trajets plus sûrs, plus durables, plus intelligents

Les données du pionnier des véhicules sans conducteur, Tesla, indiquent une moyenne d’un décès par 320 millions de kilomètres parcourus par un véhicule autonome. Ce chiffre est à comparer à environ un décès pour 100 millions de kilomètres dans le cas des voitures conduites par des humains.[21] Dans un pays comme les États-Unis, qui enregistre environ 37 000 décès par an, l’adoption généralisée de véhicules sans conducteur pourrait donc permettre de sauver des milliers de vies chaque année.[22]

Alors, quelles sont les technologies de sécurité qui justifient de faire confiance à un conducteur numérique plutôt qu’humain ?[23]

La direction et les capteurs gérés par ordinateur travaillent à l’unisson pour transporter la voiture jusqu’à sa destination et la maintenir physiquement sur la route. Ces capteurs étudient le paysage (pas seulement le paysage statique, mais également des facteurs plus changeants tels que les piétons et les autres véhicules) et réagissent aux imprévus plus rapidement que l’être humain le plus alerte.

La technologie de dépannage intelligent peut auto-diagnostiquer les problèmes, procéder à une auto-réparation lorsque cela est possible, et alerter automatiquement les services de secours si nécessaire, afin de dégager les personnes bloquées dans des circonstances parfois dangereuses.

Des dispositifs intégrés de contrôle de la circulation permettront aux passagers d’arriver plus rapidement à leur destination (et plus probablement en un seul morceau) à des vitesses plus lentes et plus sûres. Lorsque les voitures autonomes deviendront la norme plutôt que l’exception, les véhicules pourront se « parler » entre eux pour réguler plus efficacement le trafic à l’échelle de la ville.

En effet, le déploiement de l’intelligence artificielle dans l’industrie automobile va de plus en plus coïncider avec la généralisation des villes intelligentes durables. La connectivité 5G permettra non seulement une communication instantanée de Véhicule-à-Véhicule (V2V), mais aussi une communication de Véhicule-à-Tout (V2X) : en d’autres termes, votre voiture participe à une relation symbiotique avec l’environnement qu’elle traverse.[24]

Le freinage d’urgence automatique, en conjonction avec les systèmes anti-collision, garantit déjà une décélération douce sans blocage de la roue arrière. De même, l’intervention de la direction maximise les chances d’arrêt contrôlé en cas d’imprévu.

La sécurité étant de plus en plus assurée et le rôle traditionnel du « conducteur » de plus en plus écarté, les constructeurs et les entreprises technologiques peuvent se concentrer sur la personnalisation de l’expérience de conduite. Et c’est là que la technologie intelligente pourrait apporter certaines des améliorations les plus novatrices par rapport aux notions traditionnelles de l’automobile.

Un aperçu de la technologie de demain

Si vous pensez être à l’avant-garde de la technologie simplement parce que vous synchronisez votre téléphone portable avec votre voiture, préparez-vous à faire un nouveau bond en avant dans les années à venir, lorsque votre voiture pourra également être contrôlée par votre montre intelligente. Oubliez les clés, les boutons et les télécommandes : si vous voulez démarrer votre moteur, déverrouiller votre porte, allumer vos phares, appeler les secours routiers, régler la température intérieure ou même contacter votre assistant personnel virtuel, le seul outil dont vous avez besoin pourrait déjà être attaché à votre poignet.

Préparez-vous également à ce que les écrans d’interaction embarqués ressemblent à votre smartphone (et interagissent pleinement avec lui). Ces dispositifs sont envisagés non seulement comme des outils permettant d’accéder à Internet ou de contacter des amis, mais aussi comme des systèmes de divertissement personnalisés. Votre musique, vos films, vos livres, vos jeux vidéo, tous disponibles d’un simple revers de main devant un capteur intelligent conçu pour reconnaître les gestes en 3D.

On assiste même à l’émergence de modèles de voitures dotées de leurs propres panneaux solaires pour recharger automatiquement les batteries des véhicules électriques pendant la conduite. La technologie actuelle ne permet peut-être que de parcourir de 30 km de plus par jour, mais cela peut faire la différence entre atteindre ou non la prochaine borne de recharge.[25]

Si vous souhaitez tracer votre propre route plutôt que de vous fier à la navigation intégrée, les pare-brises intelligents afficheront des repères directionnels en résolution 4K sur le terrain, ainsi qu’une foule d’autres informations utiles au conducteur, telles que les limitations de vitesse et les réserves de carburant.

Au fur et à mesure que la technologie passera du tangible au virtuel, les applications prendront une place encore plus importante. Grâce à la nouvelle génération de systèmes d’IA, leur polyvalence ne sera limitée que par l’imagination de leurs créateurs. Attendez-vous à des applications permettant de superviser la sécurité des véhicules ou d’optimiser la consommation de carburant. À des applications servant d’assistants numériques. À des applications qui reconnaissent votre voix ou votre visage et engagent une conversation simulée. Même à des applications qui vous avertiront via votre appareil mobile si vous avez accidentellement laissé un enfant ou un animal dans votre voiture par une journée chaude.[26]

En bref, à des applications qui assimilent vos données en toute sécurité et vous connaissent aussi bien que vous vous connaissez vous-même : du pratique (par exemple, les trajets que vous effectuez régulièrement) au plaisir (comme votre niveau d’éclairage d’ambiance préféré) et à tout ce qui se trouve entre les deux.

Les avantages en cascade de la révolution technologique intelligente

Au fur et à mesure que des kilomètres autonomes (et semi-autonomes) seront parcourus dans le monde, les réseaux d’apprentissage qui sous-tendent ces technologies deviendront de plus en plus intuitifs et efficaces. Étant donné qu’elles deviendront plus performantes que les technologies conventionnelles en termes de temps de trajet et de sécurité, et que les villes seront plus nombreuses à adopter des technologies intelligentes compatibles, un point de basculement se produira lorsque les systèmes d’IA de niveau 3 deviendront la norme plutôt que l’exception, et lorsque les systèmes de niveau 4 et 5 passeront de la planche à dessin au boulevard.

Fady Jameel
Fady Jameel
Président délégué et vice-président
Abdul Latif Jameel

« Les systèmes de conduite intelligents peuvent fournir une solution de transport plus rapide, plus pratique et surtout plus sûre pour notre société.

Ils peuvent réduire les embouteillages, améliorer la sécurité des passagers et des autres usagers de la route et offrir une expérience de conduite plus agréable et attrayante.

Ils peuvent également contribuer à la création de communautés urbaines plus écologiques et plus agréables à vivre et à des économies plus efficaces, et ce faisant, jouent un rôle important dans notre parcours vers le zéro net », déclare Fady Jameel, président délégué et vice-président d’Abdul Latif Jameel.

N’en doutez pas, l’industrie automobile va passer à la vitesse supérieure.

En combinant l’urgence de la technologie verte au potentiel illimité de la technologie intelligente, nous pouvons, ensemble, faire de l’automobile une solution pour l’avenir.

Et à quoi ressemblera cet avenir ?

Cessez de considérer votre voiture comme votre voiture et vos gadgets du quotidien comme des accessoires indépendants. Imaginez plutôt un écosystème technologique intégré, où un élément interagit parfaitement avec un autre et où votre voiture devient une extension de votre espace de vie.

Mais surtout, alors que les véhicules assument de plus en plus de fonctions fondamentales pour la conduite, imaginez de quelle façon vous pourriez investir les pans entiers de temps libérés par les technologies intelligentes. La circulation, l’éco-efficacité, l’évitement des dangers et le stationnement étant inextricablement liés à l’automatisation de l’IA, les voitures pourront, dans les années à venir, devenir des centres d’activités productives ou agréables, dédiées au travail, à la communication, au divertissement. Nous nous trouvons à l’heure actuelle à un carrefour de possibilités illimitées.

[1] https://www.iea.org/reports/global-ev-outlook-2021/trends-and-developments-in-electric-vehicle-markets

[2] https://www.iea.org/reports/global-ev-outlook-2021/prospects-for-electric-vehicle-deployment

[3] https://www2.deloitte.com/content/dam/Deloitte/cn/Documents/finance/deloitte-cn-fueling-the-future-of-mobility-en-200101.pdf

[4] https://www.sae.org/news/press-room/2018/12/sae-international-releases-updated-visual-chart-for-its-%E2%80%9Clevels-of-driving-automation%E2%80%9D-standard-for-self-driving-vehicles

[5] https://automatedtoyota.com/

[6] https://automatedtoyota.com/

[7] https://www.cadillac.com/world-of-cadillac/innovation/super-cruise

[8] https://www.volkswagen.co.uk/en/electric-and-hybrid/software-and-technology/driving-technology/autonomous-driving.html

[9] https://www.forbes.com/wheels/features/bmw-7-series-level-3-autonomy/#:~:text=BMW’s%20Level%203%20campaign%20will,a%20function%20you%20can%20buy.

[10] https://www.audi.com/en/innovation/autonomous-driving/driverless-test-drives-in-china.html

[11] https://edition.cnn.com/2021/09/02/business/audi-grandsphere-concept/index.html

[12] https://edition.cnn.com/2021/08/14/success/audi-skysphere-self-driving-concept/index.html

[13] https://www.fortunebusinessinsights.com/industry-reports/autonomous-cars-market-100141

[14] https://www.mckinsey.com/features/mckinsey-center-for-future-mobility/our-insights/whats-next-for-autonomous-vehicles

[15] https://fortune.com/2021/11/10/motionals-driverless-taxi-fleet-will-expand-worldwide-after-vegas-2023-launch-ceo-says/

[16] https://www.lyft.com/blog/posts/lyft-ford-and-argo-chart-a-path-to-a-self-driving-future-in-miami

[17] https://waymo.com/waymo-one/

[18] https://www.getcruise.com/

[19] https://www.forbes.com/sites/bradtempleton/2021/01/27/autox-opens-real-robotaxi-service-in-china-to-the-general-public/?sh=2dbc90915a6f

[20] https://www.autox.ai/en/index.html

[21] https://www.vox.com/2018/5/17/17362308/elon-musk-tesla-self-driving-autopilot-fatalities

[22] https://www.forbes.com/sites/lanceeliot/2019/05/30/essential-stats-for-justifying-and-comparing-self-driving-cars-to-humans-at-the-wheel/

[23] https://www.telegraph.co.uk/cars/driving-smart/in-car-smart-tech/

[24] https://www.just-auto.com/features/how-is-ai-impacting-the-automotive-industry/

[25] https://www.wired.com/story/ces-2021-highlights-liveblog-whole-show/

[26] https://www.nio.com/blog/our-future-smart-cars-will-be-embodied-digital-assistants